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Fly me to the roman porno’s heaven

Attention, work in progress de longue haleine ! Ou plutôt, dans le cas présent, de longs halètements, du genre humide et poisseux, si vous voyez ce que je veux dire.

J’avais au départ dans l’idée d’utiliser la section Japanscope pour faire un classement exhaustif de tous les roman porno réalisés par la Nikkatsu. Après, comment faire ? Créer un sujet par réalisateur ? par année ? Ça paraissait un peu chaud de faire cela sur une interface de type forum. Et puis je me suis souvenu qu’il n’y a pas très longtemps j’avais commencé à utiliser un logiciel pour référencer tous mes films, logiciel qui permettait l’export en HTML. Avec un peu de travail pour personnaliser tout cela en fonction du monde rose du roman porno, voici donc le résultat, à mater la bave aux lèvres et les pognes bien en évidence s’il vous plaît, sur le lien ci-dessous (et qui apparaît dorénavant dans le menu) :

ROMAN PORNO NO TENGOKU

Bien sûr, je suis loin d’avoir fini, j’essaierai de compléter en y ajoutant une dizaine de films hebdomadaires. Et vous remarquerez au passage que les fiches ont au moins pour intérêt d’offrir non seulement l’affiche mais aussi le minois (et parfois un peu plus) des actrices principales, ce qui peut être décisif quand on doit choisir de mater un roman porno mais qu’on ne sait pas lequel. Pas la peine de me remercier, ç’a été un plaisir d’aller sur Google images pour choper les bonnes photos. Bon, par contre, pour les trognes de ces messieurs, j’avoue que je me suis moins démené…

Sinon, une idée : si des lecteurs passionnés ont déjà critiqué les films proposés et souhaiteraient voir leur travail apparaître dans des fiches sous la forme de liens, qu’ils n’hésitent pas à se manifester dans les commentaires pour me les indiquer, je les intégrerai alors directement dans la base. Ça permettra d compléter les fiches parfois arides, je le reconnais, au niveau des infos (ouais, je ne suis pas allé jusqu’à faire un résumé de chaque film).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui bonnes gens. Moi, avec ce temps de chien, je m’en retourne à mon treizième et dernier tome d’Ashita no Joe et à mon mug de café Boss.

JAPANSCOPE

Lentement mais sûrement, Bulles de Japon se rapproche de ses dix années d’existence. Peu à l’échelle d’une vie, pas si mal à celle de la blogosphère. Après, si l’envie d’écrire des articles est toujours là, je dois reconnaître que mon emploi du temps ne me permet pas toujours de débloquer des heures pour écrire autant que je le souhaiterais. Vous savez ce que c’est hein ! la vie professionnelle, la vie familiale, pratiquer un sport, trop de films à voir, trop de photobooks dénudés à mater trop de livres à lire bref, on n’en sort plus. La solution serait de se contenter d’articles très courts, des notules en quelque sorte, mébon, comme un des intérêts de ce site est de livrer des articles touffus (cf. mes articles sur les bijins), voire velus (cf. mes articles sur les otokorashii), je ne me vois pas trop foutre des articles dignes d’un skyblog.

Mais tout cela ne va pas assez vite à mon goût. J’aimerais faire partager davantage de choses mais voilà, toujours bloqué par le temps, je dois me contenter de poster au compte-gouttes. Et puis, il faut bien l’avouer, le feu sacré est parfois en stand-by et j’éprouve alors le besoin d’y aller pianissimo avec le clavier. J’ai bien donné depuis 2009: 676 articles. Arrivé au 500ème, j’ai pensé que l’envie allait s’effriter et puis finalement, les articles ont continué à s’enfiler comme des AV idols dans une production SOD. Je m’aperçois bien qu’il est hors de question de tout arrêter. Mais souffler un peu, faire les choses différemment, ça ouais, j’aimerais. Faire découvrir plus de trucs, mais que cela ne me fasse pas suer comme dans un certain onsen.

C’est ici qu’intervient l’idée d’une extension de type forum.

C’est tout con, un forum. Purement informatif, il s’agit de poster un contenu comme on le sent au gré des découvertes et des envies de partager, et peu importe la longueur du message. J’ai souvent songé à cette solution, mais ayant déjà vu pas mal de sites se risquer à le proposer avant d’abandonner faute de participants, j’ai à chaque fois rebroussé chemin. Et puis, j’avais évoqué lors d’un article la possibilité de faire un Wiki assez informel exclusivement consacré à la photographie. J’ai essayé de la tenter il y a quelques mois, la section existe quelque part sur le site mais la publication via l’interface wiki est tellement austère et casse-bonbon que je crois que je vais abandonner cette solution.

Du coup je suis revenu à cette alternative du forum et à une rubrique « photographie » qui serait un bon compromis. Et comme il s’agit pour moi comme je le disais de souffler un peu, de faire évoluer BdJ de manière plus légère, je me dis que le nombre de participants n’est pas un facteur si décisif, même si, même si… je serais ravi de voir que des lecteurs éclairés participent au projet. Avis à ceux qui ont l’habitude de laisser des commentaires ou à ceux qui aimeraient faire partager des artistes, des films qu’ils auraient été surpris de voir jusqu’à présent absents sur BdJ

Ah ! si vous avez des photos rares de vieilles bijin vintage, vous pouvez évidemment les poster ! Là, c’est une couverture rare avec Reiko Ike, pas besoin de remercier, c’est offert par la maison.

Bref, on va tenter l’aventure de cette nouvelle section, le but étant de constituer une grosse banque de données correspondant à ce qu’apprécie ce site sans trop se prendre la tête. Un petit gadget sera placé sur la page d’accueil de BdJ pour indiquer les nouvelles publications qui devraient être quasi quotidiennes. Et encore une fois, si vous avez envie de partager vos lumières, n’hésitez pas à vous inscrire sur :

JAPANSCOPE

BdJ 3.0

bulles-de-Japon-3.0

Une fois n’est pas coutume, Bulles de Japon fait peau neuve. Oh ! Pas complètement non plus, l’habitué aura bien l’impression d’être en terrain connu et saura humer les délicieuses senteurs de ce blog intégralement composées d’humour glacé et sophistiqué, de charme, de polissonnerie de bon goût, de fins calembours, de références aussi pointues que les tétons d’une AV idol bref, il aura parfaitement pané qu’il est bien toujours dans le gratin, le haut du panier, le Valhalla, l’ ἀκμή, la 5ème dimension de la blogosphère japanisthanaise, le blog qui n’en finit pas d’étonner, de surprendre, de mystifier et de valoir à ma boîte email son lot quotidien de centaines de mails de lectrices pour qui « fureur utérine » et « lire Bulles de Japon » sont devenus des expressions parfaitement synonymiques.

Mais voilà, quand on a un standinge à soutenir, faut voir à être à la hauteur. Et quand on choisit le pseudo d’Olrik et l’avatar de Joe Shishido, autant voir les choses en grand et ne pas se contenter de peu. Bien avant que l’été n’arrive j’ai soigneusement élaboré des plans de ce qu’allait devenir le nouveau Bulles de Japon :

slump-au-travail

Et après 135 nuits blanches, 10 ramettes de papier, 30 boites de cassoulet William Saurin, 50 ramens, 5 litres d’encre de chine et 1 hectolitre de café, voici ce que mon cerveau imagina :

building-BdJ2

?!

Ce beau building constitue le plus saisissant hommage à Joe Shishido puisqu’il est la réplique exacte de son flingue dans la Marque du Tueur. Plutôt cool et de bon goût hein ? Je dois avouer que je ne suis pas mécontent d’avoir bûché dessus durant trois mois. Et le plus beau c’est qu’aussitôt conçu, presque aussitôt réalisé puisque j’engageai à prix d’or une armée d’ouvriers Chinois lépreux et cul-de-jatte qui se mirent recta à la tâche et bouclèrent l’ouvrage en deux mois et demi. Vous n’avez pas idée ce que ces gens-là sont capables de faire pour un bout de sauciflard et une ration de tafia. Parole ! à peine le temps de finir Yakuza 4 qu’un de ceusses rappliqua pour me refiler les clés de l’ouvrage. Bon, on a parfois l’impression qu’il est un peu branlant mais pas d’inquiétude, c’est juste une histoire de rodage à ce qu’ils m’ont dit, ça devrait le faire !

Depuis une semaine, j’ai déménagé de mon ancienne turne pour m’y installer définitivement. La peinture est encore à peine sèche mais sinon tout est fonctionnel. Et spacieux avec ça, il fallait bien tous ces étages pour la véritable petite armée que j’ai engagée pour faire fonctionner la boîte. Car oui, il faut bien l’avouer, je commençais à me sentir un peu seul. On a beau être un vieux fauve solitaire, l’idée de m’entourer d’O.L. de rédacteurs pour m’aider à construire une œuvre, qui selon toute logique doit me permettre de décrocher le Pulitzer en 2023, n’était pas pour me déplaire.

Autant vous le dire, le casting a été impitoyable. Après avoir fait passer une annonce, j’ai d’abord essayé de faire une sélection parmi plusieurs journalistes fins connaisseurs du Japanisthan et réputés pour être des durs, des méchants, des salopards sans nom :

Las, malgré leur apparence de durs à cuire, les mecs étaient surtout des spécialistes d’Ozu, de Kawabata et autres vieux barbons. Ce qui n’est pas non plus un tort bien sûr, mais insuffisant à mes yeux. Connaître Mizoguchi, c’est bien, mais connaître la marque de lingerie préférée d’Agnès Lum, les mensuration de Naomi Tani, le nombre exact de films tournés par Teruo Ishii ou encore le nom de l’avant-centre actuel de l’équipe japonaise, c’est mieux. Du coup ce sera encore bibi qui va se cogner l’écriture des articles. Cela dit, je ne renonce pas à balancer des invitations à quelques poteaux de la blogosphère, le temps d’un article, on verra cela.

Pour revenir au recrutement j’ai donc laissé tomber les rédacteurs pour me concentrer sur une équipe de collaborateurs afin de m’apporter tout le confort nécessaire pour la rédaction de nouvelles perles. Mesdames, mesdemoiselles messieurs, j’ai le plaisir de vous présenter la fine équipe qui anime les locaux de Bulles de Japon. On commence avec Masaru Suzuki, directeur du département informatique et culture otaku :

otaku-bulles-de-Japon

Il est l’homme qui s’est occupé de la toute nouvelle interface et de tous les soucis qui en ont découlé. A côté de cela, le bonhomme est un habitué d’Akiba et je compte bien sur lui pour me rapporter de la matière fraîche susceptible de faire l’objet d’un article. Masaru kun, c’est un peu mon bras droit, mon Grouchy de la figurine à gros seins si vous voulez, l’otak’ par qui de généreuses rasades de fan service viendront humidifier les pages de ce blog.

Autre adjoint de poids, mon conseiller cinéma :

Jean-Baptiste Thorel

Le sieur Jean-Baptiste Thorelle

Ne faites pas attention, J-B est soucieux car il est en retard dans le visionnage de ses dix films quotidiens. Nous, le commun des cinéphiles, on commence notre journée d’abord par un bon bol de café avec quelques tartines beurrées. Pas Jean-Baptiste. Lui, dès 8 heures il s’est déjà enquillé un film et s’apprête à enchaîner avec un deuxième. Pas le temps de bouffer, il a de toute façon un système qui lui permet de subvenir à ses besoins élémentaires : il s’injecte en intraveineuse des sneakers et des mars savamment dilués. Simple mais ingénieux. Et pratique car cela lui permet de gagner un temps non négligeable. Bref inutile de lui parler donc, le gus a prévu de se mater pour aujourd’hui dix films de Masaru Konuma (et me préparer des fiches de visionnage afin de savoir si tel ou tel film mérite un article). D’ailleurs, mieux vaut pour qu’il ne vous parle pas : l’homme est tellement passionné qu’il enchaîne les phrases plus vite que Mitraillette Kelly avec ses bastos. On en a à chaque fois pour une demi-heure de monologue et un mal de tronche carabiné. Poursuivons plutôt notre chemin et allons rejoindre le bout du couloir, je vais vous montrer quelque chose… Attendez, je vous ouvre, voilà, entrez, entrez…

Miyabi chan

?!

Ça surprend hein ? Je sais, moi-même ça ma fait la même chose la première fois que j’ai rencontré Miyabi chan. Comme dirait Séraphin Lampion, c’est plus fort que midable hein ? Bref, Miyabi est MA secrétaire, MA O.L. qui me sert mon café, MON petit ange qui va s’occuper de tous les mails que mes chers lecteurs et lectrices voudront bien m’envoyer (pour les lectrices, j’accepte les photos). Je compte par ailleurs sur elle pour me prêter main forte dans la gestion des commentaires. Bon, j’en entends  quelques uns qui ricanent, signifiant sans doute par là qu’il y a souvent des moments de marée basse niveau commentaires sur ce blog mais peu importe, comme je ne peux pas non plus être au four et au moulin, Miyabi prendra parfois le relais dans la gestion des coms. Ne soyez pas timides, Miyabi chan aime les gaijins velus aux mains moites et à la b… ah mais tiens ! nous arrivons au deuxième bureau que je tiens à vous montrer. Remettez-vous de vos émotions pasque là aussi, ça va pulser. Je vous conseille d’avaler votre salive à l’avance :

Ishida san

?!

J’ai l’honneur de vous présenter Ishida san, directrice de la section budget et ressources publicitaires. Votre patelin organise un comicket pour boutonneux et vous voulez que ça se sache sur la toile ? Banco ! C’est avec elle qu’il faut entrer en contact. Au sens figuré bien entendu. Car pour ce qui est du sens propre, c’est même pas la peine d’y penser. Tellement à cheval sur l’hygiène qu’elle est, que la simple vue d’un « gaijin-velu-aux-main-moites » lui ferait presque aussitôt rendre gorge. A moins de vous brosser une heure les dents, de faire une épilation intégrale et d’endurer un bain d’une heure au vinaigre ménager là, peut-être, vous avez une petite chance. A condition aussi d’être poli et de ne pas l’énerver puisque notre miss calculatrice est en effet ceinture noire de karaté, de kendo, de coinche et de jiu jitsu. Allez, poursuivons notre chemin, direction maintenant les archives, surnommé ici le grenier. Vous y trouverez tous les vieux articles du site autres que ceux ayant trait au cinoche, à la photo et à la fesse. C’est encore un beau bordel, je n’ai pas eu le courage de m’atteler à un classement pertinent et raisonné mais pas de panique, Yoko chan est là pour vous faciliter la tâche. Donnez-lui la référence et normalement, cinq minutes après elle vous remettra de ces petites mains délicates le précieux dossier. Un conseil : n’hésitez pas à lui demander les articles les plus oubliés, ceux se trouvant dans les coins les plus reculés des étagères, uh uh !

yoko-grenier

?!

Et ce n’est pas fini ! Puisqu’à votre droite se trouve le…

Salon rose

Salon rose !

Ai en est la maîtresse des lieux. Ne rêvez pas : point de malaxage de baloches ici, rien que du matage de pelloches ! On se mate en effet de beaux pinkus puis on en discute tranquillement, le glass à la main et la goutte au zob façon les Dossiers de l’écran, le tout agréablement accompagné de beaux photobooks dénudés se trouvant sur la table basse et avec les Vêpres de la Vierge en fond sonore. Vous trouverez au fond une étagère sur laquelle vous apercevez de petits bustes à l’effigie des bijins que j’honore dans ma légendaire série des « bijins de la semaine ». En entrant, avant de faire quoi que ce soit, vous êtes priés de vous y rendre, de vous agenouiller et de réciter dix Ave Maris Stella, si possible avec force larmes. Vous verrez, c’est avec cette mise en condition que le salon rose révèle tout son potentiel. Inutile d’essayer quoi que ce soit sur Ai. Tout comme le personnage de la strip-teaseuse dans Fudoh, la belle est une lesbienne nymphomane hermaphrodite qui balance des fléchettes empoisonnées avec son vagin, tenez-le vous pour dit.

Après avoir palabré tout votre soûl sur des pinku en compagnie d’Ai, et si le vin sophistiqué que vous y avez bu ne vous suffit pas, vous pourrez vous rendre au bar où vous aurez un échantillon de ce qui se passait autrefois sur Drink Cold, alias « la buvette », blog où les pains dans la gueule succédaient volontiers aux grandes tapes fraternelles dans le dos (enfin, pas toujours).

Vous avez sans doute vu sur la page de présentation cette impressionnante créature prête à vous causer des points forts et des points faibles de l’économie mondiale actuelle autour d’une flûte de champ’. Bon, je vous le dis tout de suite, en réalité le bar n’est pas tenu par cette dame…

riton

… mais par Riton, l’homme qui depuis l’âge de 12 ans ne carbure qu’exclusivement au petit noir, au riri, à la camel menthol et aux cahouètes. A part ça il n’a pas son pareil pour faire des pronos sur la ligue 1 et ne dédaigne pas jouer de la manette avec les clients sur le baby foot au fond de la salle. Ne soyez pas déçu, l’ami Riton est là pour recréer l’esprit buvette. Et puis, n’oubliez pas que l’ancienne buvette était parfois peuplée d’augustes créatures toujours prêtes à trémousser leur valseur sur le dance floor. Qui sait ? Peut-être qu’avec un peu de persévérance et de classe dans vos déhanchements sur la bonne zik programmée par bibi, vous parviendrez à être…

Ataru

LE ROI DE LA SOIRÉE !

Bon, j’aurais d’autres personnages à vous présenter mais j’ai encore fort à faire. J’ai pas encore déballé les cartons où se trouvent mes dakimakuras et j’ai RDV dans une demi-heure avec Ishida san pour un projet d’installation d’un sento au dernier étage.

Slump drague

Exemple d’une réunion de travail entre Ishida san et son patron.

On se revoit dans quelques jours pour un nouvel article. D’ici là, n’hésitez pas à explorer plus avant les lieux. Les lieux et uniquement les lieux, vous serez gentils de ne pas effrayer mes douces O.L.. Sur ce, mata ne !

Page vide

Alors nous y voilà. Je veux dire en France, après un nouveau périple de quarante jours au Japon. Pas de coup de Trafalgar cette fois-ci, ce cinquième séjour n’a été que plaisir, bonheur et jouissance. Et le retour en France se passe sans amertume de ne plus y être. « Heureux qui comme Ulysse… » comme disait l’autre, à la différence que moi, j’aime autant mes pénates françaises que mon hâvre miyazakesque. Ouais, je suis bien content d’y avoir été, mais je le suis tout autant d’être sous mon toit. Le corps et les sens s’y sont fait plaisir, mais je peux maintenant compter sur l’imagination pour prendre le relais et faire vivre mon goût pour ce pays sans regret de ne plus pouvoir y traîner mes galoches pendant, au mieux, deux années.
L’imagination et des photos. Et des vidéos. Pour ainsi dire une chiée. Y’en a d’ailleurs tellement que la simple perspective d’y mettre le nez pour y faire le ménage pire que chez Augias m’écoeure passablement. Et puis j’éprouve le besoin de souffler dans ce sas de décompression que constituent les quelques journées qui suivent pareil voyage. Besoin de penser tranquillement, en sirotant un petit blanc dans mon jardin, à ces promenades en vélo dans les rues de Miyazaki, à ces baignades dans l’eau chaude du Pacifique, à ces bijins aux jambes affutées qui volent plus qu’elles ne marchent sur le bitume, à ce bon vieux Jim O’Rourke croisé par hasard à Harajuku et à la générosité presque gênante de ma belle-famille.

En attendant de recharger mes accus, je livre donc cet article qui n’en est pas vraiment un pour conclure la quatrième saison de Bulles de Japon. La cinquième commencera dès septembre. Au programme : que du bon, et plus encore ! Bref, Stay tuned.

Bulles de Japon sur Tumblr

« Yokoso ! »

Tout est dans le titre : Bulles de Japon a dorénavant son extension sur Tumblr. Vous y trouverez des photo bien connues mais aussi une grosse part d’inédites. Le tout avec bon goût et moult petite tenues portées par une armada de bijins toujours triées et impitoyablement choisies par mes rétines.

Le but de tout ça ? Avoir un beau mur d’images (voir la fonction « ARCHIVE »), un peu comme the Grid, qui serait l’équivalent iconographique de Bulles de Japon. Et puis, j’ai tellement d’images qui dorment sur mon disque dur, attendant d’être utilisées pour un article, que je me suis dit qu’il serait dommage de ne pas en faire profiter tout le monde.

Bref, autant vous dire que les mises à jour seront très régulières puisqu’il ne s’agira que de photos sans le moindre texte (ou alors juste pour identifier une scène, une personne…). Si vous avez un compte Tumblr et que ça vous intéresse, n’hésitez pas à le linker, le temps que je découvre le monde Tumblr et que j’organise mes favoris.

BULLESDEJAPON.FR

En attendant de dominer l’univers, Bulles de Japon passe en mode 2.0 avec un hébergement adapté pour étancher ma soif de contrôle du site. Il y a un an, la question ne se posait pas, WordPress suffisait amplement à mon envie de partager mes goûts sur la toile avec la petite centaine de lecteurs quotidiens. Et puis voilà, la masse d’articles prenant de l’ampleur, la masse de visiteurs augmentant, on finit par avoir des goûts de luxe et l’on se dit que ce serait mieux de passer de locataire à propriétaire. On s’embourgeoise quoi ! Ou plutôt, on a envie de donner un espace idoine pour ce qui s’apparente de plus en plus à une passion. Lire la suite BULLESDEJAPON.FR

And the Palme d’Or goes to…

 

Olrik the 3rd !

(^o^)/

D’une puissance vocale de 70 décibels et d’une capacité d’ingurgitation  de trois litres de lait maternel par jour, le petit ange est entré plein pot dans la vie de votre serviteur qui va inévitablement oublier pour un temps ses DVD afin de changer des couches et distraire la chair de sa chair avec des numéros humoristiques d’une puissance comique qui échappe à toute classification :

De lourdes responsabilités m’incombent dorénavant. Finis les « chérie, tu peux t’occuper d’Olrik Jr ? J’aimerais bien mater le dernier Miike tranquille là ! ». Mon statut de pater familias prend tout à coup une nouvelle importance, interdiction de déconner. Il me faut d’abord m’occuper, tout seul, du ravitaillement pour la semaine. Tout est prêt, les habits comme le mental :

« Bon, mon amour, je vais à Carouf’, ne m’attends pas »

Gare à ceux qui essaieront de me voler mes pizzas, mes caldos et ma charcutaille ! Ils verront combien il ne faut pas asticoter un super otôsan nourri à de saines lectures.

Bref, vous aurez compris que je suis à fond et comme un bonheur n’arrive jamais seul, il y a cette Palme d’Or décernée à Malick pour A Tree of Life, film que j’attendais comme le Messie depuis plusieurs mois. Quoi de mieux dans ma situation que d’aller se fondre dans un trip mystique malickien ayant entre autres thèmes celui de la paternité ? Allez, dès que j’aurai fait les courses, lavé le linge, fait le ménage, repassé, fait la bouffe, la vaisselle, cherché les médocs vitaminés et terminé l’inévitable paperasserie administrative, je vais quand même essayer d’accrocher la séance de 22 heures, quand tout le monde sera au lit. Par contre, pour ce qui est d’accrocher de nouveaux sujets d’articles, autant demander à Olrik the 3rd s’il pense que Nadal a ses chances à Roland-Garros cette année.  Enfin, entre deux couches, sait-on jamais…

Encore un blog de gaijin sur le Japon

Mise à jour du 28 août 2010 :

Bientôt 2 ans que ce blog existe et bientôt aussi 200 articles. Habituellement, dans ce genre de cas, on y a va de sa petite surprise teintée de modestie. « Je n’aurais jamais cru que cela aurait duré si longtemps, c’est fou! ». Je ne me souviens plus quels étaient mes sentiments lorsque j’ai rédigé mon premier article mais je sais une chose, c’est que ce blog est parti pour rempiler deux années de plus. Trop de choses à dire, à faire partager.  C’est l’avantage d’avoir une passion pour un pays comme le Japon : quel que soit le domaine (ciné, musique, expériences de voyage…) tout semble sans fin.

Il n’y a pour l’instant aucune lassitude à aller puiser dans les réserves culturelles de ce pays pour écrire des article. Il y a même une certaine ivresse à les écrire rapidement, quasiment d’un seul jet, même si je m’aperçois quelques mois après qu’un article peut donner l’impression d’avoir été écrit avec le cul. Je sens parfois que certaines choses devraient être retravaillées. Un jour, j’y remettrai le nez, mais seulement « un jour », c’est-à-dire lorsque je n’aurais plus de nouveaux sujets, en d’autres termes : « jamais ».

**

*

Un blog sur le Japon… encore un. Sans doute. De plus écrit par quelqu’un qui n’y habite pas ! C’est vrai et là aussi j’imagine que les blogs ayant cette particularité sont légion. J’ajoute donc une pierre à un édifice quelque peu boursouflé. Un coup d’œil sur la toile et l’on tombe très vite sur des blogs insignifiants, inconsistants, en un mot anémiques, rédigés par des ados fascinés par le Japon, où tout est nécessairement cool, même s’ils n’y sont jamais allés vérifier par eux-mêmes (je précise au passage que je ne pense pas être rangé dans la catégorie  « vieux con »).

Au moins sur ce point ce blog s’en démarquera. Car le Japon, je l’ai connu, quatre fois, quatre mois en tout, je le connais encore au moment présent (vivre avec une épouse Japonaise aide à entretenir l’illusion) et compte bien encore le connaître encore un peu plus lors des années à venir.

C’est donc quelqu’un qui a connule Japon et qui aime ce putain de pays à en crever qui va essayer de faire vivre ce blog. Je parlerai essentiellement de sujets culturels. Une partie « photographie » sera l’occasion pour moi de coucher mes impressions de voyages. Compulser et parler de mes photos m’est toujours un moment délicieux , un moment qui me permet presque de vivre une deuxième fois les événements que j’ai pu vivre là-bas. Et de stimuler aussi mon goût pour la photographie. Car le Japon est le meilleur terrain de chasse qui soit. Je ne parle pas des photographies touristiques que l’on peut y prendre, mais de toutes ces scènes de la vie quotidienne que l’on trouve à chaque coin de rue. Après avoir connu l’excitation du photographe déambulant la bave aux lèvres, le Nikon à la main, dans des petites rues animées, il m’est désormais très difficile de poursuivre ce hobby en France, où tout semble, au pire fade, sinon moins photogénique. Ah ! Sur ce point, là aussi pas d’inquiétude à avoir, j’éviterai à tout prix le piège du type « séance diapos ».

Voilà donc les objectifs de ce blog. Il y aura en gros une à trois mises à jour par semaine. Je veillerai aussi à donner une certaine variété dans le choix de mes sujets. Mais cela, vous vous en apercevrez très vite. Bonne lecture donc, en espérant que « Bulles de Japon » vous rappelle de bons souvenirs ou vous donne envie de faire des découvertes.